Combiner sport à haut niveau avec la réussite de ses études est souvent un défi de taille pour les jeunes qui se lancent dans des programmes sport/études. A Nantes, le Centre Educatif Nantais pour Sportifs (CENS) répond à cette problématique.

Ouvert en 1989, le Centre éducatif nantais pour les sportifs est le seul établissement en France, et en Europe à proposer un réel emploi du temps aménagé aux exigences des jeunes sportifs. Individualisé, cet emploi du temps leur permet de se préparer pour leurs rendez-vous sportifs mais aussi de répondre aux exigences du système éducatif.

Avec 26h30 en moyenne de cours par semaine, contre 35h en moyenne dans l’enseignement classique, les collégiens et lycéens du Cens pourraient passer pour des privilégiés. Mais le temps qu’ils ne passent pas à user leur jeans sur les bancs, ils font du sport à haut niveau. « Ils », ce sont les 166 jeunes, garçons et filles, « entre la classe de 5ème et des filières à Bac+2, repérés par des structures sportives liées aux différentes fédérations françaises ou, des sportifs attachés à des centres de formation agréés ou encore des sites label d’excellence sportive », explique Philippe Hervé, le directeur de l’établissement.

Des exigences identiques

L’admission au centre nantais est réservée à quelques-uns. Mais pas question pour l’équipe administrative de ne choisir que de bons dossiers scolaires. « Pour être admis au Cens, les élèves sont d’abord identifiés par les structures sportives. Avec leurs critères, elles décident d’intégrer ou non un jeune à leur organisation. Ensuite, les dossiers sont envoyés au Cens qui étudie via une commission scolaire toutes les candidatures. C’est ensuite à nous de tous les amener à la réussite ».

Des jeunes qui souhaitent intégrer la formation mais qui ne sont pas supportés par une structure sportive ont des chances d’être acceptés mais « si le nombre d’élèves que peut accueillir l’école est atteint, ils seront les premiers à être placés sur liste d’attente », nuance le directeur.

Le centre nantais, sous contrat avec le Ministère d’Education Nationale, aide finalement les sportifs à franchir les examens de leur scolarité. Comme tous les collégiens et lycéens, ils passent le Brevet, le Bac et même des diplômes à Bac+2. « Les exigences sont strictement les mêmes puisque les épreuves sont nationales », insiste le directeur. Là où cela se complique, « c’est que nous avons 30% de temps de cours en moins, accordé à leur discipline sportive. Alors, nous avons mis en place des outils pour épauler nos élèves».

 

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